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Gudrun Müsse Florin

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DER ZERRISSEME TEMPELVORHANG

Der zerrissene Tempelvorhang 1980/81, »Objekt«

Hochweberei 700 x 600 cm, Installation im Mainzer Dom, Glossar *c

Friedrich Weinreb:

»...wenn Wahrheit nur im Äußeren gesucht wird, wenn das Geheimnis geleugnet wird, eben dann zerreißt der Tempelvorhang... Dann aber zeigt sich, dass sich hinter dem Vorhang nichts, gar nichts befindet. Eine Leere, eine graue, tödliche Leere..., denn das Geheimnis zieht sich nach der Schändung in unser Leben zurück. Dort lebt es jetzt.« Glossar *b

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Le rideau du temple déchiré 1980/81, « Objet »

Haute lisse, installation en la cathédrale de Mayence

Friedrich Weinreb :

« ...quand on ne cherche la vérité qu'à l'extérieur, quand on nie le mystère, c'est alors que se déchire le rideau du temple... Et il s'avère alors que, derrière le rideau, il ne se trouve rien, absolument rien. Un vide, un vide gris, mortel... car le mystère se retire dans nos vies après cette profanation. Et c'est là qu'il vit maintenant. »

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»Diese ungewöhnlich große Komposition weist zeichenhaft auf vielfältige Schichtungen hin. Da steht das bußzeitliche Violett, die Farbe der Nacht, in zahllosen Nuancen komplementär zu gelbgoldenen Partien bis hin zu weiß: da ist gleichsam Flügeliges, Engelhaftes aufgegriffen, das als gestalterisches Moment nur ahnbar verwebt ist. Leichtes, Lichtes nur noch in Resten spürbar. In diesem gewobenen Gebilde mit dieser Thematik sieht sie Bezüge aktuell wie eh und je: menschliche Zerrissenheit, sichtbare und unsichtbare Verletzungen, Risse im tiefsten Inneren des Menschen. Die Leere, Trostlosigkeit, Langeweile, Angst, Aggressionen, Depressionen, Geheimnisschändung sind doch nur Erscheinungsformen der Risse, die die Welt durchziehen. Daher riss sie keine Risse, z. B. in eine große Plane, sondern meditierte über die Chancen der Risse und gelangte dabei zu neuer Sichtweise. Sie spricht in ihrem Werk auch von der kostbaren Substanz zwischen den Rissen, Zwischenmenschliches könnte wieder wachsen, ähnlich wie Haut über Wunden.« H.W.P.

Tempelvorhang im Frankfurter Dom

Friedrich Weinreb:
»Die Liebe Gottes aber sagt von der anderen Seite, dass das Geheimnis der Liebe niemals untergehen kann. Und sie weist auf das Intime in unserem Leben hin. Dort, im eigenen Leben, wenn die Liebe erfahren wird, und geschenkt wird, dort lebt das Geheimnis weiter. Seien wir doch voller Zärtlichkeit im Umgang mit diesem Geheimnis...«

Friedrich Weinreb :
« L'amour de Dieu nous enseigne par ailleurs que le mystère de l'amour ne peut jamais disparaître. Il nous renvoie à ce qu'il y a de plus intime en nous. A cet endroit dans notre vie où, lorsque l'amour nous est donné et que nous le donnons, le mystère peut subsister. Soyons donc pleins de tendresse dans notre rapport à ce mystère... »

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Le rideau du temple Cathédrale de Francfort


« Cette composition inhabituelle par la taille révèle de multiples couches apportées
par touches. On y trouve le violet du temps du carême, couleur de la nuit ; en d'innombrables nuances, complémentaires de parties jaune doré, il va jusqu'au blanc. Ce sont des éléments fugaces, angéliques. Des éléments légers et lumineux, à peine perceptibles, faits matière. L'artiste voit dans cette tapisserie et cette thématique des sujets d'une actualité plus brûlante que jamais : déchirements de l'être humain, blessures visibles et invisibles, fêlures au plus profond de l'âme. Le vide, le désespoir, l'ennui, la peur, les agressions, les dépressions, la profanation des mystères ne sont que des manifestations extérieures de ces déchirements que connaît le monde. C'est pourquoi l'artiste a choisi de ne pas pratiquer de déchirures dans une toile, mais de méditer sur les chances offertes par les déchirements pour aboutir à une nouvelle perspective. Dans son oeuvre, elle parle aussi de cette substance précieuse qui se trouve entre les déchiruresdéchirements, la communion des êtres humains pourrait à nouveau croître, à l'exemple de la peau qui referme les blessures ». H. W. P.

„Es wäre leicht gewesen, mit einem Fahrtenmesser gegen eine Autoplane zu springen, um überdimensionale, wirkmächtige Risse zu erzeugen. Mir ging es aber weder darum, in der Kunstszene Eindruck zu machen, noch Aggressionen abzureagieren. Ein solches Unterfangen wäre ein sauerer Anachronismus.
Die „Risse", für mich Metapher, sind „gelaufen". Sie sind in der Welt und gehen durch jeden Menschen hindurch.
Mir ging es um die „Zwischenräume". Das „Aufschichten" in den Farbnuancen unserer Welt (alles Metaphern)
interessierte mich.
Ich wähle zur Ausführung meiner Ideen die Technik, die mir dafür entgegenkommt".

 « Il aurait été facile de sauter contre une bâche automobile armée d'un couteau scout afin d'y pratiquer des déchirures surdimensionnées et impressionnantes. Je ne cherchais toutefois, ni à faire impression dans les milieux artistiques, ni à me défouler de mes agressions. Une telle entreprise serait un cruel anachronisme.
Les « déchirures », pour moi des métaphores, sont « filées ». Elles appartiennent au monde et traversent chaque être humain.
L'important pour moi, c'était les « espaces intermédiaires ». L'empilement des nuances de couleur de notre monde (il s'agit entièrement de métaphores) m'a intéressée.
Pour réaliser mes idées, je choisis la technique qui me convient le mieux.
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