Die beiden Bäume 1988, »Objekt«
Tapisserie 260 x 320 cm, Leihgabe
»Der entlaubt erscheinende Baum des materialistischen Zuviel-wissen-wollens, morsch und dunkelfarbig, ist durch das Gift der Schlange fast völlig von seinen Wurzeln abgeschnitten. Die Darstellung erinnert an die nordische Mythologie, der zufolge der Neiddrache Niddhögg und verschiedene Schlangen an der Weltesche Yggdrasi nagen; wie diese sich jedoch immer wieder erneuert, entsteht auch hier aus derselben Wurzel ein zweiter Stamm, nämlich der des in vielen Regenbogenfarben prangenden Lebensbaumes, der für die Erkenntnis der Notwendigkeit einer ganzheitlichen Weltsicht steht.« G.R.
Friedrich Weinreb: »...weil Liebe eben nur im Stillen, im Verborgenen wirken kann. Und dann kommt die Versuchung im Bild der Schlange. Die Schlange ist die lange Reihe von Ursache und Wirkung, eigentlich eine endlose Reihe... Ihr Kopf aber enthält den tödlichen Biss. Das Gift der langen Reihe von Kausalitäten.«
" und Gott der Herr ließ aufwachsen aus der Erde allerlei Bäume, lustig anzusehen und gut zu essen, und der Baum des Lebens mitten im Garten und der Baum der Erkenntnis des Guten und Bösen." 1.Mose 2, 9
"Das Erforschbare sollen wir erforschen, dem Unerforschlichen mit Ehrfurcht begegnen !" Max Planck
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Les deux arbres, Prêt, « Objet »
« Cet arbre qui nous paraît dépouillé, symbole d'un trop-vouloir–savoir matérialiste, arbre pourri à la couleur sombre, est presque entièrement séparé de ses racines par le venin du serpent. Cette représentation évoque la mythologie nordique dans laquelle différents serpents et le dragon de l'envie, Niddhogg, rongent les racines du frêne universel Yggdrasil ; tout comme celui-ci, qui se renouvelle infiniment, naît à partir des mêmes racines un deuxième tronc, celui de l'arbre de vie aux couleurs arc-en-ciel. Il symbolise la reconnaissance par l'Homme de la nécessité d'une vision holistique de l'univers. » G.R.
Friedrich Weinreb ...car l'amour ne peut agir que dans le silence et le secret ; puis vient la tentation sous la forme du serpent. Le serpent est la longue chaîne des causes et des effets, une chaîne sans fin... Mais sa tête renferme la morsure mortelle. Le poison de cette longue chaîne de causalité.
" ... Le Seigneur Dieu fit surgir du sol toutes sortes d'arbres à l'aspect agréable et auxfruits comestibles, et l'arbre de vie au milieu du jardin, avec l'arbre de la connaissance du bien et du mal. " Genèse, 2.9
"Nous devons explorer ce qui est susceptible d' être exploré et aller à la rencontre de ce qui ne saurait l' être avec un profond respect !" Max Planck
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